17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
1 es Provençaux et par les pentes de l’Apennin. Pierre Dubois (env. 1250-1320) Contemporain de la Monarchie (1308), l’essai de P
2 Contemporain de la Monarchie (1308), l’essai de Pierre Dubois (1306) s’en distingue par un empirisme sans vergogne, ou si l’on veut
3 re dans son Histoire littéraire de la France 63. Pierre Dubois naquit certainement en Normandie et très probablement à Coutances ou
4 que l’on ne se tromperait guère en supposant que Pierre Dubois naquit vers 1250. Dubois embrassa la carrière des lois au moment même
5 taient arrogées jusque-là. En 1300, nous trouvons Pierre Dubois exerçant à Coutances les fonctions d’avocat des causes royales. Déjà,
6 ur, fût si bien renseigné… La pensée dominante de Pierre Dubois était la résistance aux empiètements de l’Église et l’extension des p
7 hr. L. Lange 66, d’exposer les idées du traité de Pierre Dubois d’après le plan suivi par l’auteur lui-même. Son ouvrage n’a rien de
8 r Chr. L. Lange dans son ouvrage monumental. Pour Pierre Dubois comme pour Dante et Marsile de Padoue, la paix est le summum bonum. M
9 rganiser la société chrétienne. Mais à cette fin, Pierre Dubois élimine la solution admise par la plupart de ses contemporains : la m
10 du nord au sud. La « république chrétienne » de Pierre Dubois est une sorte de Confédération, qui serait placée sous la direction d
11 s moyens judiciaires afin de régler les conflits. Pierre Dubois développe alors un projet détaillé d’arbitrage international entre le
12 ant celle de Philippe le Bel et de Boniface VIII. Pierre Dubois est le premier qui l’a posé, et qui a tâché d’en indiquer une solutio
13 rini Le roi de France n’avait guère écouté son Pierre Dubois . Cent-cinquante ans plus tard, à l’autre bout de l’Europe, un autre m
14 e des États et des nations naissantes, — celle de Pierre Dubois  — qu’entendait se fonder ce plan fédératif : il prenait acte d’une si
15 (1405-1464) On aura remarqué que ni Dante, ni Pierre Dubois , ni Podiebrad, ne font usage du nom d’Europe ou de l’adjectif europée
22 1962, Les Chances de l’Europe. III. L’Europe s’unit
16 chia, l’autre d’un conseiller de Philippe le Bel, Pierre Dubois . Tous les deux réagissent à l’anarchie croissante qu’entretiennent en
17 se l’empirisme sans vergogne de l’avocat normand, Pierre Dubois . À la question concrète qu’il pose en ces termes : « Si les cités et
18 oux rêveurs ou de dangereux imbéciles.) L’idée de Pierre Dubois devait pourtant survivre. Cent-cinquante ans plus tard, en 1462, un p
19 française de B. Landry, Alcan, Paris, 1933. 23. Pierre Dubois , De recuperatione Terra Sancte, composé en 1306, et adressé sous form